ACTUALITÉ 06/10/2020

Du jamais vu pour la quinzième édition de l’Aquarama Trade Fair

Il était écrit que cette édition de l’Aquarama Trade Fair serait particulière. Pour le reste, toutefois, on a surtout été contraint de parler au conditionnel. Ce qui ne veut pas dire que les organisateurs du salon et ses partenaires se sont croisés les bras les mois passés. Bien au contraire. Grâce à leur engagement sans failles, même cette année mouvementée permettra de découvrir un grand nombre d’innovations et un programme en marge à toute épreuve. Mais cette-fois-ci cependant, il sera virtuel.

« Il va de soi que nous ne pouvions pas simplement rester les bras croisés », déclare Katja Wijffels (FCO Media), coordinatrice du projet. « En quinze ans, l’Aquarama Trade Fair est devenu une valeur sûre du secteur. De nombreuses entreprises, tant celles issues de la technologie de l’eau que de différentes industries à forte consommation d’eau, comptent dessus. Nous nous en sommes déjà rendu comptes lors des inscriptions au printemps dernier. Malgré les turbulences au niveau mondial, plus de 100 exposants s’étaient déjà inscrits début mai. Nous avions dès lors le devoir d’assumer le salon professionnellement et à démarrer l’organisation à temps. Vu que nous voulons avant tout garantir à nos exposants et visiteurs un salon sûr, confortable et réussi, nous avons décidé cet été d’organiser le salon de manière entièrement virtuelle. Indépendamment du nombre de vagues de contamination et de mesures qui suivront, nous serons à même de proposer à nouveau au secteur de l’eau un forum cet automne. »

Surface d’exposition virtuelle

L’événement numérique, qui aura lieu comme initialement prévu le 29 octobre, est une première pour l’Aquarama Trade Fair, mais les valeurs fixes du salon ne seront pas affectées, assure Wijffels. « Les moments de contact, les innovations et les ateliers restent les piliers centraux de l’événement. La seule différence est qu’ils ne seront rendus accessibles que virtuellement cette année. À cette fin, nous avons développé une surface d’exposition virtuelle où chaque exposant peut habiller son stand avec des produits et des informations. En tant que visiteur, vous pouvez naviguer le long des différents stands et demander les informations requises en appuyant simplement sur un bouton. Pour faciliter encore plus la recherche de solutions ou de produits spécifiques, nous avons même ajouté une fonction de recherche. Cela vous donne ainsi un aperçu immédiat de tous les exposants qui travaillent avec une technologie particulière. Les innovations au salon Aquarama Trade Fair seront de leur côté reconnaissables à un bouton spécial. »

L’organisation a également imaginé une solution pour les contacts personnels généralement tenus sur les stands au salon. « Afin que les exposants et les visiteurs puissent dialoguer entre eux, nous mettons à disposition une sorte de “chat box” pour chaque exposant. Les visiteurs peuvent s’annoncer via le stand numérique ou prendre rendez-vous à l’avance. Cela garantit un suivi fluide le jour même du salon. »

Ceux qui désirent encore plus approfondir certains sujets peuvent s’inscrire aux ateliers comme les autres années. « Nos partenaires ont à nouveau tout mis en œuvre pour composer un programme qui offre tant à l’industrie qu’aux universitaires, aux sociétés distributrices d’eau et aux administrations, une plus-value pertinente. Cela aura bien sûr également lieu en ligne cette année, avec une marge pour les interactions et les entretiens. En outre, il y aura aussi pour la première fois un fil rouge explicite pour le programme en marge. Toutes les séances d’information se concentreront notamment sur la circularité, un concept qui d’une part par ces périodes de sécheresse et d’autre part par les ambitions durables, est particulièrement actuel. »

watercircle.be

« Quiconque se promène dans le salon Aquarama, qu’il soit physique ou virtuel, peut donner corps au concept de circularité », déclare Matthias Mertens, directeur de watercircle.be. « Tant chez les fournisseurs des technologies de l’eau eux-mêmes que chez les grands consommateurs industriels, l’on est de plus en plus conscient qu’il faut être de la partie pour que le changement requis s’opère. Mais concernant le mode opératoire, ces intervenants se posent encore généralement de nombreuses questions. »

Au cours du workshop annuel, la fédération flamande des sociétés de technologie de l’eau veut donc annoncer les innovations et les réalisations pertinentes de ses membres à l’industrie au sens large, cette fois en mettant l’accent sur le recyclage et la sécurisation de l’approvisionnement en eau et l’informatisation du traitement des eaux (résiduaires). « À nouveau, nous porterons ici une attention particulière à l’industrie agroalimentaire, qui indiquait déjà au cours de l’édition 2019 avoir un intérêt évident pour le sujet », précise Mertens.

Le workshop virtuel débute par une conférence consacrée notamment au caractère circulaire des nutriments. Flanders’Food et watercircle.be aborderont notamment le recyclage de l’eau dans un abattoir et la conception d’un circuit d’eau fermé pour la fraisiculture (projet Interreg Recupa), alors que VMx traitera surtout des aspects législatifs du recyclage des eaux (usées).

La participation à l’atelier est gratuite pour les membres de watercircle.be, VMx, Flanders’ FOOD, Fevia et les étudiants. La participation à l’atelier pour les non-membres coûte 30 euros (HTVA).

Vlario

Comme d’habitude, le temps d’un après-midi, Vlario s’adresse aux autorités locales, aux gestionnaires d’égouts et aux concepteurs. « La circularité a reçu, tout à fait à juste titre, une place de premier plan dans la note de politique générale du gouvernement flamand », comme souligne la directrice Wendy Francken relativement à l’importance du sujet pour ce groupe cible. « En tant que centre de connaissances et plateforme de concertation pour la gestion des eaux de pluie et résiduaires en Flandre, nous devons veiller à ce que celui-ci ait accès à la gestion de l’eau citadine, mais aussi que des mesures réfléchies soient prises, lesquelles, sur le long terme, ne devraient pas inopinément avoir un effet défavorable. »

Dans ce contexte, Vlario anime un séminaire en ligne, avec divers experts expérimentés, pour donner des explications exhaustives sur le concept d’« eau circulaire ». C’est ainsi que la Société flamande pour l’environnement fournit des précisions sur la législation et De Watergroep approfondit notamment la manière dont les villes et les communes peuvent imposer certaines obligations à de nouveaux développements territoriaux comme les entreprises et les zones industrielles. Vlakwa fournit des explications sur certaines technologies pertinentes et il y a un intérêt renouvelé pour le projet Interreg WOW ! (« Wider business Opportunities for raw materials from Waste water »).

La participation à l’après-midi d’étude de Vlario coûte 50 euros (HTVA) pour les membres et 80 euros (HTVA) pour les non-membres. Vous pouvez vous inscrire, tout comme pour l’atelier watercircle.be, par le biais du site web du salon Aquarama Trade Fair. Vous y trouverez également toutes les informations requises pour assurer le bon déroulement de votre visite virtuelle du salon.

www.aquaramatradefair.be